La Maison Européenne de la Photographie présente jusqu'au 5 avril un panel éclectique de photographies.
American Dream d’une part regroupe plus de 250 cartes postales des Etats-Unis des années 1900 à 1930. Témoignage d’une puissance en plein essor mais d’une population –anonymes qui y ont vécu, travaillé… - la collection propose un inventaire thématique autour du travail, de la femme, du déguisement, de l’ésotérisme, etc. Tantôt drôles, tantôt revendicateurs, les clichés, sans prétention, sont touchants d’authenticité.
Des étages suivants ont retiendra surtout deux des quatre artistes contemporains à l’honneur : Giorgia Fiorio et Miguel Angel Rios.
La première est la bonne surprise du programme. Résultat de huit ans de recherche à travers le monde sur le thème du don, les clichés en noir et blanc qui en ressortent sont d’une impressionnante profondeur. Des cultes de l’Ile de Pâques aux rituels Incas, en passant par les pèlerinages de Saint Antoine de Dymsk en Russie, la photographe saisit avec discrétion et délicatesse la lueur de la révélation mystique. Une interrogation sur le rapport au sacré et sur la place de la spiritualité dans les sociétés, posée avec pudeur et où chacun peut trouver sa place, ne serait-ce que dans la paix et l’harmonie méditative qui s’en dégage.
Passage en couleur et en mouvement avec AQUI, de Miguel Angel Rios. Articulée autour d’une grande installation vidéo, l’œuvre est axée sur une recherche de la symbolique de la toupie. Métaphore du pouvoir, de la lutte pour la survie, l’objet est ici l’image des relations entre les individus, capables d’être à la fois harmonieuses, mais aussi fragiles et violentes. Un peu déroutant par son abstraction, le résultat peut cependant laisser perplexe en l’absence d’explication de la démarche...
American Dream d’une part regroupe plus de 250 cartes postales des Etats-Unis des années 1900 à 1930. Témoignage d’une puissance en plein essor mais d’une population –anonymes qui y ont vécu, travaillé… - la collection propose un inventaire thématique autour du travail, de la femme, du déguisement, de l’ésotérisme, etc. Tantôt drôles, tantôt revendicateurs, les clichés, sans prétention, sont touchants d’authenticité.
Des étages suivants ont retiendra surtout deux des quatre artistes contemporains à l’honneur : Giorgia Fiorio et Miguel Angel Rios.
La première est la bonne surprise du programme. Résultat de huit ans de recherche à travers le monde sur le thème du don, les clichés en noir et blanc qui en ressortent sont d’une impressionnante profondeur. Des cultes de l’Ile de Pâques aux rituels Incas, en passant par les pèlerinages de Saint Antoine de Dymsk en Russie, la photographe saisit avec discrétion et délicatesse la lueur de la révélation mystique. Une interrogation sur le rapport au sacré et sur la place de la spiritualité dans les sociétés, posée avec pudeur et où chacun peut trouver sa place, ne serait-ce que dans la paix et l’harmonie méditative qui s’en dégage.
Passage en couleur et en mouvement avec AQUI, de Miguel Angel Rios. Articulée autour d’une grande installation vidéo, l’œuvre est axée sur une recherche de la symbolique de la toupie. Métaphore du pouvoir, de la lutte pour la survie, l’objet est ici l’image des relations entre les individus, capables d’être à la fois harmonieuses, mais aussi fragiles et violentes. Un peu déroutant par son abstraction, le résultat peut cependant laisser perplexe en l’absence d’explication de la démarche...
Ana Kaschcett
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